Osez entreprendre au féminin !

Publié le 11 mars 2020 / Portage salarial - Création d'entreprise

Si 60 % des femmes deviennent entrepreneures pour changer la société, 36% craignent des fins de mois difficiles*. A l’heure où l’esprit d’entreprendre se conjugue au féminin, nombreuses sont les porteuses de projets hésitant à affronter les freins et les discriminations qui les pénalisent encore trop souvent. Absence d’égalité salariale, plafond de verre, sexisme… Voici quelques conseils pour entreprendre au féminin, sécuriser votre statut et bénéficier des mêmes droits sociaux que les salarié.e.s.

Entreprendre quand on est une femme

Femmes, entrepreneures et fières de l’être !

« Comment tirer son épingle du jeu »

Ça ne vous aura pas échappé, le 8 mars, c’était la journée internationale des droits des femmes. Et comme chez Baya Consulting, 56% de femmes ont opté pour le portage salarial, nous avions envie de leur donner la parole. Encore trop de témoignages nous parviennent sur le manque d’égalité réelle avec leurs homologues masculins : écarts de rémunération, absence de parité dans la représentation des femmes au sein des conseils d’administration et dans certains métiers, stéréotypes voire harcèlement

Alors, à toutes les femmes entrepreneuses, aux ambitieuses qui occupent des postes de direction ou qui envisagent une reconversion, aux femmes actives de retour de congé maternité… bref, à toutes celles qui ont envie de donner du sens à leur vie professionnelle, n’hésitez plus et rejoignez le mouvement !

Des dispositifs d’accompagnement existent pour aider les femmes dans leur projet, comme la possibilité de garantir leurs prêts avec la Garantie ÉGALITÉ Femme.
Baya Consulting vous apporte également écoute et conseils, avec des temps d’échanges pour rencontrer d’autres femmes qui partagent vos valeurs et vos préoccupations.

Des réseaux féminins comme Lean In ou Bouge ta boite peuvent aussi vous accompagner, alors que la discrimination liée au genre est régulièrement dénoncée par le collectif Sista. Depuis 2008, les fondatrices de startups n’ont reçu que 2% des investissements alors qu’elles représentent plus de 5% du nombre total de startups. Sista a d’ailleurs édité un guide de bonnes pratiques destiné aux fonds d’investissements qui rechignent encore à respecter la mixité.

Faire le choix du portage salarial

« De bonnes raisons pour se jeter à l’eau »

Les avantages de l’entrepreneuriat couplé au portage salarial sont nombreux lorsque l’on est une femme. Non seulement vous pouvez choisir votre emploi du temps et faciliter votre organisation personnelle et familiale, mais en plus vous n’avez pas à négocier avec les banques ni à vous charger de l’administratif. En vous concentrant sur votre cœur de métier, vous gagnez du temps et vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir dans votre nouvelle activité (chez Baya Consulting, les femmes exercent majoritairement dans la communication, le marketing et le web, les RH et la formation).

De nature prévoyante, les femmes ont naturellement de grandes exigences en matière de protection sociale, pour elles et leurs ayant-droits. Et le portage salarial répond bien à leurs attentes. Un statut plus rassurant que celui de micro-entrepreneur.e par exemple.

Assurance maladie, retraite, prévoyance, droits au chômage… le portage salarial offre en effet les mêmes droits sociaux qu’à un salarié classique, avec l’assurance responsabilité civile professionnelle en plus. Renseignez-vous.

Paroles de femmes

Parce que ce sont elles qui en parlent le mieux, Baya Consulting est allé à la rencontre de Caroline et Nathalie, deux entrepreneures qui ont fait le choix du portage salarial.

« Pourquoi y a-t-il tant de réseaux féminins dans l’entrepreneuriat ? Parce que les femmes ressentent encore ce besoin de se retrouver entre elles, pour s’entraider à développer leur activité, pour parler de leurs difficultés, pour se montrer sans fard. Je ne dis pas que c’est facile pour un homme d’entreprendre, je sais que non. Mais je suis persuadée que cela reste plus difficile pour une femme. Pourquoi ? Parce qu’il faut se battre plus. Se débattre avec ce fameux équilibre pro/perso. Tenter de faire cohabiter toutes nos identités… entrepreneure, maman, fille, amoureuse, amie, … Se battre contre nous-même en fait. Je pense que les hommes ne se posent même pas cette question.  Ils sont, ils font. Un point c’est tout. Lâchons un peu cette culpabilité et cette exigence que l’on s’inflige. Laissons-nous simplement être. Ce que nous voulons, ce que nous rêvons. Et si ce que nous voulons, c’est avant tout être une entrepreneure qui cartonne, Don’t Act. Nous avons le droit ! », Caroline Mondange – Coach en entreprise.

« Consultante en freelance, quand on démarre, c’est beaucoup d’excitation… avec autant de questions et de doutes. Suis-je légitime ? Quelle est ma valeur ajoutée ? Mon offre est-elle claire ? Comment trouver des clients ? Quel est le juste prix de mes prestations ? Comment garder l’énergie pour prospecter ? Vais-je gagner suffisamment ? Et bien d’autres. Je ne sais pas si c’est très différent entre homme et femme, mais une chose est sûre : avec mes consœurs, nous en parlons souvent. Finalement, j’ai découvert que mon plus gros frein… c’est moi ! J’apprends à oser et j’ai tout à y gagner », Nathalie Neyroz – Consultante en créativité.

*Observatoire BNP Paribas de l’entrepreneuriat au féminin 2019

 

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