Les actualités

  • 4
  • mai
  • 2023

Oréda, formatrice stratégie et opérations marketing et commerciale, en portage salarial.

Catégorie : Témoignages

Rencontre avec Oréda Boussadia, experte en stratégie marketing et commerciale dans le secteur des biotechnologies.

Elle accompagne les sociétés de ce secteur au lancement sur le marché de plateformes technologiques pour booster le développement marketing et commercial. Elle étend actuellement son offre en proposant de nouvelles formations « Agiles » pour aider les équipes à innover et mieux piloter les ventes.

Dans cette interview, elle nous parle de son parcours, son ambition, ses nouvelles formations et de son choix pour le portage salarial.

 

Lire l’interview en entier

 Pourquoi avoir choisi le portage salarial et Baya ?

« Le statut m’offre une grande flexibilité, un réel support administratif, une sécurité et la pérennité de mon activité et enfin un réseau d’experts sur lequel je peux m’appuyer dans le cadre de mes missions »

« Ce qui m’a séduit chez Baya c’est la bienveillance, l’écoute et le grand professionnalisme de l’équipe. Un accompagnement personnalisé et bien sûr la certification Qualiopi qui me permet de réaliser mon activité de formatrice ». Un grand merci à Oréda pour ses réponses et de s’être prêtée au jeu !

Pour en savoir plus sur son parcours, ses expertises et ses offres de formations : consultez son profil Linkedin Oréda Boussadia

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  • 13
  • avril
  • 2023

Les 10 erreurs à éviter pour bien lancer son projet [Spécial Consultant]

Catégorie : Freelancing - Consulting

Créer une entreprise, se lancer à son compte n’est pas une chose facile. Apprendre de ses erreurs c’est bien, mais connaître les erreurs des autres pour les éviter c’est encore mieux. C’est pourquoi nous avons listé ici les 10 erreurs principales commises par les indépendants lorsqu’ils se lancent.

En 2021, on compte plus 995 900 créations d’entreprises (soit +17,4% par rapport à 2020) avec un taux de réussite de 75% et, de ce fait, un taux d’échec de 25% dans les 2 premières années. Le taux d’échec grimperait à plus de 80% pour les startups.

Lorsque vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, le premier choix à faire est celui du statut juridique de votre entreprise. Plusieurs solutions s’offrent à vous pour lancer votre entreprise : la micro-entreprise, l’entreprise (EURL ou SASU) et enfin le portage salarial. Le choix dépendra de vos objectifs et de la sécurité que vous recherchez.

  Erreur n°1 – Ne pas définir son offre commerciale de façon claire et précise.

Votre offre doit être définie et simple. Il est important de faire des choix sur les expertises et compétences sur lesquelles vous êtes le plus à l’aise.

Une bonne offre doit  répondre à un besoin client et correspondre à un positionnement sur le marché.  Pour déterminer cela, il est indispensable de faire une étude de marché  :

  • Effectuer une veille de la concurrence (utiliser notamment linkedin pour trouver les acteurs principaux),
  • Participer à des salons professionnels pour rencontrer les acteurs de votre secteur,
  • S’abonner à des revues et newsletters professionnelles,
  • Déterminer un marché cible : local ? international ?
  • S’interroger sur une éventuelle saisonnalité,
  • Tester son offre : confronter son offre auprès d’un public test avant de la valider et de la lancer.

Le conseil Baya : définissez votre offre sur un sujet facile que vous maîtrisez parfaitement et testez-le auprès d’une dizaine de personnes pour l’ajuster ensuite.

 

  Erreur n°2-  S’isoler et travailler en solo sans avoir d’interaction avec le marché et ses acteurs.

Lorsque l’on lance son activité freelance, on peut vite se retrouver isolé puisque l’on travaille le plus souvent seul.  Il est important d’être bien entouré et de créer un réseau professionnel pour trouver des missions et sortir de l’isolement. Le networking ou réseautage doit avoir une place importante dans votre activité.

Une première option est de rejoindre des réseaux professionnels d’entraide pour les entrepreneurs et les indépendants. Faire partie d’un réseau professionnel un excellent moyen pour rencontrer, d’échanger et présenter son projet auprès d’autres porteurs de projets.

Il existe de nombreux réseaux professionnels :

  • Les réseaux « experts » liés à votre activité: utile pour rencontrer des experts, faire une veille juridique et connaître les dernières nouveautés dans votre domaine.
  • Les réseaux business de votre ville: pour être identifié et rencontrer les acteurs locaux. Par exemple : les réseaux Dynabuy, BNI, Réseau Entreprendre mettent en relation des acteurs locaux une fois que leur offre de service est bien définie.
  • Réseaux entrepreneuriat féminin: Femmes de territoires, Elles bougent, L-Start ….

Une souscription est souvent requise pour intégrer ses réseaux, mais c’est un investissement très rentable.

Le conseil Baya : entourez-vous d’un bon réseau d’expert pour tester votre projet, éviter l’isolement et trouver des missions.

 

Erreur n°3 – Ne pas identifier le besoin de son client et moduler son offre

Une offre qui ne correspond pas à un marché et à un besoin client ne fonctionnera pas. Vous pouvez développer une offre idéale et parfaite sur le papier, si elle n’est pas alignée avec le besoin de votre client, elle ne fonctionnera pas et ne le séduira pas.

Il est important de pratiquer l’écoute active avec vos prospects et clients, pour co-construire l’offre parfaite avec eux. L’offre ne doit pas être figée et évoluer selon le besoin du client.

Pour cela :

  • Favorisez les échanges de vives voix plutôt que les emails pour bien cerner leurs besoins.
  • Prenez le temps de faire des recherches sur chaque client : son projet (naissance, objectif), stade réflexion (prêt au changement ?)
  • Mettez-vous à sa place pour mieux comprendre ses attentes.

Inutile de déballer toutes vos offres pour vendre à tout prix.  Préparez 1 à 2 offres pertinentes maximum par client au regard de son besoin.

Conseil Baya : cherchez des clients qui vous ressemblent, ce sera d’autant plus facile de les comprendre et de cerner rapidement leurs besoins.

 

  Erreur n°4 : Utiliser un jargon complexe pour expliquer son service.

Une offre pour être impactante doit d’abord être compréhensible par votre interlocuteur.  Il recherche des conseils, un spécialiste qui saura répondre à son besoin. Les termes trop techniques sont à éviter pour ne pas le perdre dans les explications. Trouvez un message simple et pertinent : votre client doit comprendre votre offre en 1 minute maximum.

Il faut raconter une histoire (storytelling) et emmener votre prospect dans cette histoire : utilisez des exemples concrets, présentez les personnages, plantez le décor, présentez les enjeux et montrez en quoi cette offre, cette expertise, peut l’aider à régler sa problématique.

Conseil baya : pitchez votre offre de services devant un enfant et demandez-lui ce qu’il a compris.

 

  Erreur n° 5 – Ne pas se différencier de la concurrence

S’il y a des concurrents, c’est bon signe ! Cela veut dire que l’offre répond à un besoin. L’enjeu est de trouver comment se démarquer : trouver le petit plus qui va vous faire sortir du lot.

C’est la problématique de « l’océan rouge » en marketing : c’est-à-dire un marché saturé dans lequel tout le monde propose la même chose et dans lequel il est difficile d’émerger.  L’enjeu est de trouver son « océan bleu » en proposant une offre différente.

Baisser son prix est rarement la bonne solution. Pour se démarquer, il faut aller piocher dans son vécu, ses points forts et ses compétences.

Voici l’exemple d’Emilie (Manager de store chez Baya Lyon) : elle a travaillé en tant que guide spécialisée dans les croisières fluviales dans la région lyonnaise avant de rejoindre Baya.  Un secteur ultra concurrentiel. Elle a longtemps cherché son « océan bleu » ! Elle a fini par trouver son plus : l’allemand. Elle a donc développé une offre autour de la clientèle allemande moins nombreuse que la clientèle anglaise, mais pour laquelle elle avait beaucoup moins de concurrence et a pu proposer une offre pertinente avec une vraie valeur ajoutée pour ses prospects. Elle est sortie du  tourisme de masse pour se concentrer sur une clientèle de niche.

Conseil Baya : ne pas hésiter à remettre en question son offre (piocher de son vécu, ses atouts) pour trouver son « océan bleu ».

 

  Erreur n°6- Accepter n’importe quel type de mission : garder votre autonomie

Devenir freelance ou consultant indépendant, c’est faire le choix de l’autonomie. Conserver une liberté dans le choix de ses clients est très important quand on se lance à son compte. Le portage salarial vous permet de conserver cette autonomie puisque vous restez maître de la relation commerciale avec vos clients.

Travailler avec des partenaires peut être tentant au début, car cela évite la prospection et cela permet de travailler rapidement.

Par exemple : pour les formateurs indépendants, passer par un organisme de formation peut être une solution rapide et simple pour trouver des clients rapidement.

Travailler avec un partenaire peut aider (au début ou sur un mois plus creux) mais il est important de vérifier le contrat et votre dépendance à celui-ci. Attention à ne pas se laisser submerger par le partenaire car vous ne serez pas propriétaire de ses clients.

Conseil Baya : gardez l’autonomie de la prospection et de votre portefeuille clients et faites attention aux clauses d’un contrat de partenariat.

 

 

  Erreur N°7 –  Consommer son énergie sur des leads non qualifiés

En tant que freelance, la prospection fait aussi partie de votre travail. Une partie chronophage mais indispensable et sur laquelle vous n’êtes pas rémunéré.

Déterminer des critères de performances pour savoir si les leads (pistes commerciales) sont qualitatifs vous permettra de gagner en efficacité sur votre temps de prospection.

Comment distinguer le simple « badaud » de celui qui va vraiment devenir votre client ?

1/ Déterminer des personas :

Deux ou trois profils cibles qui pourraient être intéressés par votre offre de services. Cela peut être les RH d’une entreprise si vous proposez des formations, le DG si vous êtes manager de transition …. Cela va vous permettre de délimiter votre recherche et de faire un premier tri.

2/ Analyser le lead :

Voici quelques pistes d’analyses :

  • Quels sont les mots utilisés ? « J’ai un projet », « j’ai un besoin »
  • Est-ce qu’il a un budget ?
  • Est-ce qu’il a une autorité ? Un pouvoir de décision ?
  • A-t-il un délai ?
  • Est-il en contact avec d’autres fournisseurs, partenaires ?
  • Quel est le statut d’avancement de son projet ?

Toutes les pistes que vous recevez ne peuvent marcher. Il est important de faire des choix et surtout de savoir renoncer pour ne pas perdre son temps.

Conseil Baya : faites un calcul simple entre votre investissement (le temps passé) / ce que le client peut apporter.

 

  Erreur n°8 : Négliger l’administratif.

Une autre partie chronophage et pourtant indispensable pour la réussite de votre activité. Facturation, déclaration Urssaf, gestion des frais professionnels, … Il est important de prendre en compte toutes ces démarches à faire et de les inclure dans votre temps de travail pour ne pas être submergé ensuite.

Organisez, contrôlez et pilotez votre activité sont des points cruciaux dans la réussite de votre activité freelance. 25% des entreprises ne survivent pas à cause de mauvaise gestion administrative. Une partie à ne surtout pas négliger.

Si vous optez pour le statut du portage salarial, c’est la société de portage salarial qui gère la partie administrative de votre activité. Un point en moins à gérer dans votre activité d’indépendant.

Et si vous optez pour un autre statut, nos experts peuvent aussi vous aider sur cette partie, grâce à l’offre assistance aux entreprises.

Conseil Baya : Toujours bien choisir son statut avant de se lancer et connaitre les prérequis administratifs.

 

  Erreur N° 9 : Rester passif et ne pas prendre position

En tant que consultant, vous devez montrer le chemin à votre client.  Vous êtes expert et devez être force de propositions et de recommandations.

Adoptez une posture de spécialiste et montrez de l’assurance dans vos propos pour obtenir sa confiance.  Vous êtes professionnel, montrez-lui que vous avez bien cerné son besoin et expliquez-lui comment vous pouvez l’aider. Montrez-lui concrètement comment vous allez mener le projet : les moyens utilisés, le budget, les deadlines, les objectifs.

Conseil Baya : adoptez une posture de spécialiste et montrez à votre client que vous maitrisez parfaitement le sujet.

 

  Erreur n°10 : Sous-estimer sa charge de travail et ses tarifs

La gestion du temps est aussi un enjeu important pour les freelances. Estimer son temps de travail pour une mission n’est pas toujours évident surtout au début. On constate que les freelances ont généralement tendance à sous-estimer le temps nécessaire pour réaliser une mission.

Il faut envisager chaque mission comme « une rentrée des classes » et anticiper toutes les tâches requises. C’est pourquoi il est important de prévoir du temps entre les missions.

Pour une formation par exemple : il y a le temps effectif de la formation, mais un travail conséquent est nécessaire en amont : la préparation, la recherche, la mise en place, la création de contenus, les livrables, le déroulé pédagogique, l’administratif (convocations, attestations, …), …

Tous ces points sont à prendre en compte et le temps est à comptabiliser dans votre rémunération.

Conseil BayaDéterminer votre TJM et une politique tarifaire claire pour chaque tâche et de ne pas oublier de d’inclure dans votre facture la partie « préparation ».

 

Baya accompagne des indépendants et des freelances depuis plus de 15 ans. Ce panel de 10 erreurs a été observé par nos experts auprès des nombreux consultants qu’ils ont pu accompagner. C’est aussi l’un des avantages du portage salarial, vous ne vous lancez pas seul dans l’aventure entrepreneuriale et vous êtes accompagné par nos experts de proximité qui sauront vous  rappeler certains points importants à prendre en compte avant de vous lancer.

 

Pour en savoir plus sur le portage salarial, vous pouvez :

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  • 23
  • mars
  • 2023

Combien gagne-t-on en portage salarial ?

Catégorie : Portage salarial - Création d'entreprise

Le portage salarial séduit de plus en plus d’indépendants en recherche d’un statut plus sécurisé que le statut de micro-entrepreneur. Il existe différents profils éligibles au portage salarial. Ils sont définis par la convention collective du 22 Mars 2017.  On y retrouve toutes les professions de prestations intellectuelles, d’expertises et de conseils telles que : les formateurs, le management, la gestion de projet, l’ingénierie… dans des domaines différents comme l’informatique, la RSE, la communication et le marketing, les ressources humaines…

En optant pour le portage salarial, le porteur de projet ou consultant conserve toute son autonomie quant au choix de sa mission et sa durée, du client avec lequel il contractualise, … Cette mission convenue, il signe un contrat de travail (CDD ou CDI) avec la société de portage. Pour en savoir plus sur le fonctionnement du statut, consultez, le guide complet du portage salarial 2023. 

Remuneration-portage-salarial

 

Comment est calculé le salaire net en portage salarial ?

Calcul du salaire net et répartition du CA

En portage salarial, le freelance mène son activité comme tout travailleur indépendant. Comme lui, il fait sa prospection commerciale et négocie lui-même le montant de sa prestation avec son client.

En revanche, ce qui le différencie de ce dernier c’est le mode de rémunération qu’il va recevoir.  En effet, il va percevoir un salaire. La société de portage salarial lui versera une rémunération sous forme d’un salaire en contre partie de la prestation réalisée. De son côté, le client recevra de la société de portage salarial en premier lieu un contrat de prestation de services reprenant les conditions convenues avec le consultant puis ensuite, une facture correspondant à la mission réalisée qu’il règlera à la société de portage. En savoir plus sur la relation tripartite en portage salarial.

La rémunération est calculée à partir des informations figurant dans le contrat de prestations qui a été signé et notamment le prix convenu. Ces informations (durée, salaire, …) sont reprises dans le contrat de travail. C’est donc, in fine, à partir de ce CA que la rémunération va être calculée. Parlons plus précisément ! A partir du chiffre d’affaires, la société de portage salarial va déduire : ses frais de gestion (entre 6 et 11 % en moyenne – voire parfois des forfaits) ainsi que les charges sociales (retraite, prévoyance, …).

 

(Salaire net = CA – cotisations sociales – frais de gestion).

 

Comme pour un salarié « classique », le consultant percevra un salaire net qui équivaudra à environ 48% du chiffre d’affaires qu’il aura facturé.

 

Calcul du Taux journaliser moyen TJM :

Dans le cadre de sa prestation, le consultant va facturer via la société de portage mais au préalable il doit se poser une question importante à savoir celle du tarif qu’il va appliquer.

Pour cela, il doit se demander quel est son besoin pour vivre : “de combien ai-je besoin pour payer mes charges, mes loisirs, … ? » Cette réflexion va l’amener à définir le salaire mensuel qu’il souhaite atteindre.  A partir de l’estimation de ce salaire net mensuel souhaité, il pourra calculer son « TJM » (Taux Journalier Moyen) de la façon suivante :

 

salaire net mensuel + charges + frais de gestion / nombre effectif de jours travaillés.

 

C’est le TJM qui va permettre au consultant de savoir si son activité est rentable ou non, s’il peut en vivre ou non mais également comment il doit organiser son activité (nombre de jours minimum de travail, honoraires à facturer à minima, …)

Une autre méthode vous est proposée pour connaître votre revenu en portage salarial, c’est de tester notre simulateur de revenus.  Vous obtenez une estimation de votre revenu en portage salarial en toute transparence au regard du CA que vous comptez facturer et des revenus que vous souhaitez percevoir.

Un lien est également fait avec Pôle Emploi pour le cas où vous percevez des indemnités.

 

Quel est le coût du portage salarial ?

salaire-portage-salarial

On entend régulièrement cette phrase : « En portage salarial, tu perds beaucoup d’argent ».

A la différence du statut de micro-entrepreneur, avec lequel vous percevez la totalité de votre chiffre d’affaires à la fin de votre mission, le portage salarial a un coût. Ce coût offre au freelance :

  • une sécurité (sécurité sociale, retraite, chômage, prévoyance…)
  • une gestion administrative de son activité : la société de portage salarial gère complétement cette partie (facturation, relance client, déclarations Urssaf…) un vrai gain de temps et d’énergie lorsque l’on est à son compte.

 

Les frais de gestion inclus dans le montant perçu par la société de portage salarial

La société de portage salarial accompagne le consultant en portage salarial tout au long de sa mission sur le plan administratif, financier et sur la formation professionnelle et montée en compétences.

Voici l’ensemble des tâches administratives réalisées par la société de portage salarial :

  • Elle accompagne le consultant pour l’aider dans son activité et optimiser au mieux sa rémunération.
  • Elle établit les contrats de prestations ou les conventions de formations avec les clients des consultants.
  • Elle établit un contrat de travail en CDD ou en CDI avec le freelance.
  • Elle s’occupe des déclarations sociales à faire.
  • Elle gère la partie facturation : édition et envoi des factures, suivi des paiements des clients, relances des impayés…
  • Elle édite et envoi chaque mois un bulletin de salaire à l’ensemble de ses consultants.
  • Elle s’occupe de la gestion et du remboursement des frais professionnels du consultant (via une application dédiée chez Baya).
  • Elle contribue à la formation professionnelle des consultants en portage salarial et leur offre la possibilité de se former.
  • Dans le cadre de formations animées par des consultants, elle se charge de toute la partie administrative et réglementaire liée au secteur de la formation (envoi du dossier, suivi du financement avec les OPCO, maintien de la certification Qualiopi, réalisation du bilan pédagogique et financier, …)

 

Chez Baya, un expert de proximité accompagne nos consultants dans le développement de leur activité et un parcours de formations est proposé pour monter en compétences.  Des événements et mises en relation sont aussi organisés régulièrement pour aider nos consultants à développer leur réseau professionnel.

 

Les cotisations en portage salarial

La seconde partie à déduire de votre chiffre d’affaires est celle des cotisations sociales et patronales qui sont reversées par la société de portage salarial aux organismes sociaux. Ces cotisations vous permettent ensuite de bénéficier des mêmes avantages que les salariés classiques et d’une couverture sociale complète.

Le chômage

En portage salarial, vous cotisez auprès de la caisse d’assurance chômage. Cela vous permet de conserver, prolonger ou ouvrir des droits au chômage selon votre situation. En cas de perte de mission ou en fin de contrat vous pourrez donc bénéficier de l’assurance chômage (à la différence de la micro-entreprise).

Dans l’hypothèse où le consultant a fait le choix du portage salarial pour tester son activité, et se tester lui-même, le portage lui permet, à l’issue de cette phase de test (plus ou moins longue selon les personnes) de bénéficier des aides versées par Pôle Emploi pour la création d’entreprise.  Une option particulièrement intéressante pour se lancer dans l’entreprenariat !  En savoir plus sur les droits au chômage en portage salarial

La retraite

En portage salarial, vous cotisez aussi auprès du même organisme de retraite qu’un salarié “classique” et accumulez des trimestres. Vos cotisations sont versées aux caisses de retraite de base et complémentaire du régime général. Un régime plus avantageux que celui des indépendants au RSI. Par exemple : le chiffre d’affaires nécessaire pour valider un trimestre est plus important si le freelance dépend du régime du RSI. Pour les indépendants qui ne sont pas en portage salarial, il est conseillé de prendre une assurance complémentaire – ce qui représente un coût significatif.

La sécurité sociale et la mutuelle d’entreprise

Les salariés portés cotisent auprès de la sécurité sociale du régime général. Ils bénéficient donc de la même prise en charge en cas de maladie qu’un salarié classique (arrêt maladie, congé maternité…). Vous bénéficiez aussi de la mutuelle d’entreprise négociée par la société de portage salarial.

 

 

Le salaire minimum garanti en portage salarial

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La convention collective du portage salarial oblige les sociétés de portage salarial à verser un salaire minimum à la fin du mois quelques soient les conditions de règlement de leur client. Une garantie financière non négligeable pour les indépendants car ils ne sont pas contraints d’attendre que leur client paye sa facture pour être eux-mêmes rémunérés.

Le minimum conventionnel est basé sur le plafond de la sécurité sociale : entre 70 et 85% du plafond mensuel de la sécurité sociale de 2017 (3269€ brut) . Soit environ 2288,30 € brut et 2778,65€ brut par mois pour un temps plein (21,67 jours).

Chez Baya, nous proposons 4 niveaux de rémunération en fonction de l’expérience et de l’activité du consultant.

Pour déterminer votre salaire mensuel en portage salarial, vous pouvez faire une simulation via notre simulateur de revenu. Un outil 100% gratuit qui vous donnera une idée de votre revenu annuel et mensuel et un détail du montant des cotisations et frais de gestion à déduire de celui-ci.

 

Est-il vraiment intéressant financièrement de travailler en portage salarial ?

avantages-portage-salarial

Le choix du portage salarial dépend de votre projet professionnel. Son coût, au regard des avantages financiers, sociaux et organisationnels qu’il offre, est à prendre en compte dans votre choix.

Une protection

Vous reversez une partie de votre CA aux organismes sociaux MAIS vous bénéficiez d’une couverture sociale complète sans avoir recours à des assurances complémentaires. En cas de maladie, de perte de votre mission, de maternité… Vous êtes protégé.

Un gain de temps pour se concentrer à 100% sur son activité

Vous reversez aussi une partie de votre CA à la société de portage salarial pour les frais de gestion MAIS vous ne gérez plus la partie administrative de votre activité. Un vrai gain de temps et d’argent aussi puisque vous aurez plus de temps pour vous consacrez à votre activité et à son développement.

Les frais professionnels

Vous avez aussi la possibilité d’optimiser vos revenus en déduisant de votre CA les frais professionnels (ou frais de fonctionnement) liés au développement de votre activité de consultant (contrairement à la micro-entreprise). La déduction des frais professionnels offre un avantage fiscal puisqu’ils ne sont ni soumis à l’impôt, ni aux cotisations sociales. Ils sont intégrés au salaire net et payés après le  prélèvement à la source.

La protection financière

La société de portage est tenue de vous verser un salaire minimum comme expliqué plus haut et vous êtes payé dès le premier mois de votre mission. De plus, les sociétés de portage salarial bénéficient d’une assurance en garantie financière. Le montant de la garantie financière correspond, au minimum, à 10% de la masse salariale annuelle versée par la société sur l’année précédente. Cette garantie vous assure le paiement d’un salaire en toute situation.

 

Vous souhaitez connaître votre revenu en portage salarial ? Faites une simulation sur notre outil gratuit ! Il vous donnera une estimation en quelques clics de votre revenu. Toutes situations étant particulières, pour avoir la simulation la plus précise possible, le mieux est de contacter votre conseiller Baya de proximité pour un rendez-vous personnalisé.

 

Faire une simulation de salaire 

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  • 21
  • mars
  • 2023

Mélanie, photographe culinaire en portage salarial

Catégorie : Témoignages

Rencontre avec Mélanie, photographe culinaire et fondatrice du studio Les Ptits Oignons.

Elle réalise des photos et des vidéos culinaires : préparation d’un cocktail, pâtisserie, table d’un restaurant, boulangerie … Elle met en scène et en avant toutes sortes de produits culinaires.

Dans cette interview, elle nous parle de son métier, du déroulement d’un shooting photo et du choix du portage salarial pour son activité.

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  • 9
  • mars
  • 2023

Quels sont les métiers compatibles avec le portage salarial ?

Catégorie : Portage salarial - Création d'entreprise

Le portage salarial est apparu en France à la fin des années 80. Il existait déjà depuis plusieurs années dans les pays anglo-saxons sous le nom de « umbrella company ». Deux associations d’anciens élèves (HEC et AVARAP) sont à l’origine de cette création en France, avec comme premier objectif de contrer le chômage des cadres séniors. Des profils durement touchés lors de la crise économique et qui peinaient à retrouver un emploi, malgré leurs compétences et expériences professionnelles.

Les-métiers-en-portage-salarial

Progressivement, les sociétés de portage salarial vont élargir et diversifier leur cible et recruter d’autres profils d’indépendants que les seuls séniors. Aujourd’hui, le portage salarial s’adresse principalement aux professions de conseils et d’expertises qui peuvent être pratiquées de façon indépendante.

Les métiers éligibles au portage salarial sont définis par la convention collective du 22 Mars 2017. Les professions les plus représentées sont : l’informatique, l’ingénierie, le web, le marketing et la communication, les ressources humaines, la gestion de projet, la formation, le coaching et le management.

 

Le portage salarial par domaine d’activités et par métier

Le portage salarial s’adresse à différents profils : les freelances, les créateurs d’entreprises, les jeunes diplômés, les retraités, les cadres en activité, les demandeurs d’emploi… qui souhaitent vendre, et donc facturer, leur expertise sous forme de prestations de services. D’une façon générale, les services vendus sont des prestations dites prestations intellectuelles.

Les métiers de l’informatique et de l’ingénierie

Portage salarial en informatique

Le marché de l’informatique et de l’IT s’est développé très rapidement ces dernières années. Leurs compétences sont devenues indispensables et très recherchées par les entreprises. Le secteur est en tension et touché par une pénurie de candidats. C’est pourquoi les entreprises doivent souvent se tourner vers le portage salarial pour trouver des experts en capacité de répondre à leurs problématiques.

On retrouve les métiers de prestations intellectuelles tels que : ingénieur informatique, administrateur réseau, infrastructure, développeur front et back office, chef de projet SI, chef de projets SEO, SEA ….

Des métiers compatibles avec le portage salarial, puisqu’ils peuvent être exercés en freelance pour le compte de différentes entreprises. Des profils avec une forte valeur ajoutée et très recherchés sur le marché.

Le portage salarial est une façon simple et rapide de répondre à un besoin ponctuel d’une entreprise pour un projet IT sans devoir intégrer complétement l’expertise dans ses effectifs.

Trouver une mission

 

Les métiers de la finance en portage salarial

consultant financier en portage salarial

Les consultants en finance ou bancaires apportent des conseils aux entreprises dans leur stratégie financière (financement, recherche d’investisseurs…). Ils analysent les problématiques d’ordre financières de l’entreprise et proposent des solutions adaptées.

Attention : tous les métiers de ce secteur ne sont pas compatibles avec le portage salarial. C’est le cas notamment des gestionnaires de patrimoines qui sont une profession réglementée.

 

Les métiers de la gestion

consultant en RH en portage salarial

Les métiers de la gestion sont très représentés en portage salarial. Ce sont des profils recherchés par les entreprises pour un besoin ponctuel ou récurrent. On retrouve les métiers suivants : consultant en recrutement, en RH, en RSE… Des domaines pointus qui répondent à une expertise précise qui n’est pas toujours disponible en interne.

Que ce soit pour la mise en place d’une nouvelle stratégie RH, le lancement d’une stratégie RSE, le recrutement suite à un pic d’activité, la gestion de la formation professionnelle des salariés, de nombreuses entreprises font appel à un consultant en portage salarial pour les épauler dans ces missions.

 

Les autres métiers éligibles au portage salarial

métier en portage salarial

Il existe de nombreux autres métiers compatibles avec le portage salarial et dans des secteurs d’activités très variés.

Le métier de formateur 

Chez Baya, presque 40% de nos consultants portés sont des formateurs dans des domaines divers et variés (bilan de compétences, qualité, …). Pourquoi ? Car ce statut répond totalement aux besoins de leur activité et à la réglementation de celle-ci. Le portage salarial offre plusieurs avantages aux formateurs :

  • De la crédibilité à leur formation et une reconnaissance de leur expertise,
  • La certification Qualiopi via l’organisme de formation de la société de portage salarial et donc la possibilité de proposer des formations finançables,
  • La facilité dans la gestion de leur activité puisque c’est la société de portage qui gère les factures, les déclarations, les obligations liées à Qualiopi et toutes les démarches administratives.

 

Les métiers de la communication et marketing

Des compétences de plus en plus recherchées par les entreprises mais qu’elles ne souhaitent pas forcément intégrer en propre à leurs effectifs. Les profils en communication et marketing sont à 100% compatibles avec le portage salarial.

Les métiers les plus représentés sont : web rédacteur, journaliste, chargé de communication, community manager, assistant marketing, chef de projet événementiel, UX designer, consultant SEO SEA, auditeur marketing, graphiste, photographe ….

 

Le métier de chef de projet RSE 

La RSE est un sujet qui intéresse de plus en plus les entreprises. Mener une démarche RSE, faire un audit RSE dans son entreprise, développer une stratégie de bien-être au travail, mettre en place des mesures éco-responsables … L’éthique et l’impact sont des enjeux majeurs pour la fidélisation des collaborateurs et l’image des entreprises.

Chef de projet RSE est un métier de conseil qui se développe de plus en plus en portage salarial. Il permet au consultant d’être autonome et d’intervenir auprès de plusieurs entreprises.

 

Le métier de manager de transition

Les entreprises font régulièrement appel aux managers de transition en cas de crise, de restructuration ou de transformation profonde de l’entreprise, de remplacement d’un manager. Leur rôle est de faire un audit de l’entreprise et de proposer des solutions à mettre en place pour faire face à la transition et retrouver de la croissance. Les missions sont temporaires et durent entre 12 et 18 mois en général.

Le statut du portage salarial est totalement adapté à cette profession tant au niveau de la réactivité dans la mise en place des contrats que de la flexibilité du poste.

 

Trouver une mission 

 

Des professions interdites en portage salarial

Il existe des professions qui ne sont pas autorisées en portage salarial. Ce sont notamment les professions dites ”réglementées”.
Cette interdiction concerne :

  • Les professions médicales : médecins, infirmières libérales, kinés, ostéopathes…
  • Certains métiers liés à l’immobilier
  • Les métiers de l’exécution dans le BTP et professions artisanales
  • Les professions réglementées comme : avocats, notaires, assureurs, gestionnaires de patrimoine
  • Les activités commerciales (négoce, achat/revente de produits)
  • Les activités agricoles
  • Les activités des services à la personne : garde d’enfants, aide à domicile, assistante maternelle
  • Les VTC, les livreurs…

Nombre de ces professions relève “d’ordres” qui ne sont pas compatibles avec le portage salarial. Cependant, l’exercice de ces métiers est exclu mais cela n’empêche pas d’avoir une activité de conseil tout à fait différente de l’exercice réel de ladite activité réglementée.

 

Les conditions nécessaires pour devenir salarié porté

Devenir salarié en portage salarial

Ainsi, le portage salarial s’adresse principalement aux métiers de prestations intellectuelles dans les domaines du conseil, de la formation, de l’ingénierie et de l’audit. Des missions qui peuvent être réalisées de façon indépendante selon l’expertise de chacun.

Pour devenir salarié en portage salarial, il faut justifier d’une qualification, d’un diplôme, d’une expertise reconnue et d’une expérience significative pour être légitime dans son offre de services.

Contrat de travail et convention d’adhésion

Pour exercer son activité en portage salarial chez Baya, il convient de :

  • Signer une convention d’adhésion : celle-ci est comparable à un règlement intérieur ou un code de déontologie indiquant les droits et devoirs de chacun. Elle permet au consultant d’accéder à tous les services proposés par la société de portage salarial : comme les ateliers, les afterworks, le réseau social quand il y en a un, les boîtes à outils, documents, …
  • Signer un contrat de travail en CDI ou CDD : dès que le consultant a trouvé et contractualisé une mission. Chez Baya, l’adhésion se fait simplement et, si vous avez une mission, vous pouvez la commencer sous 48h. Baya se charge de toutes les démarches administratives auprès de votre client. Vous négociez en toute autonomie les conditions de votre prestation avec votre futur client : contenu de la prestation, durée, dates, prix, lieu …

Trouver une mission en portage salarial

Chez Baya, afin d’accompagner le plus possible les consultants, et au regard des bonnes relations que nous avons avec de nombreuses entreprises (grâce à nos espaces de travail notamment), nous avons connaissance de demandes d’expertises. Ces offres de missions sont ensuite diffusées. Pour cela, nous avons créé une plateforme interne MyBaya qui permet la mise en relation entre nos clients et nos consultants. Dans un second temps, ces missions sont mises en ligne sur notre site internet.

 

Après plus de 40 ans d’existence en France, le portage salarial est aujourd’hui accessible à de nombreuses professions et de nombreux profils.  Au fil des années, la branche s’est professionnalisée et élargit vers de plus en plus de professions indépendantes. Le statut correspond parfaitement à la tendance actuelle du marché (on compte plus de 4 millions de travailleurs indépendants en 2021) puisqu’il propose de la flexibilité et de la sécurité autant pour les indépendants que pour les entreprises ayant recours à ces professionnels en portage salarial.

Vous exercez l’un de ces métiers et vous souhaitez vous lancer en tant qu’indépendant IT, communication, marketing, chef de projet, RH, formation… contactez nos conseillers de proximité pour un entretien personnalisé.

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  • 16
  • février
  • 2023

Être Freelance et conserver ses droits au chômage grâce au Portage Salarial

Catégorie : Portage salarial - Création d'entreprise

En France, le nombre de freelances et de travailleurs indépendants ne cesse d’augmenter. Ils étaient 1,2 millions en 2021 soit une augmentation de 110% depuis 10 ans et ils seront 1,54 millions en 2030 selon les estimations.

Le Freelancing plait et rencontre de plus en plus de succès ! Il a largement contribué à la transformation du marché du travail et intéresse de plus en plus les jeunes actifs en quête de plus d’autonomie et d’indépendance dans la gestion de leur activité professionnelle. Il touche les jeunes diplômés, les personnes en recherche d’emploi, en reconversion professionnelle …

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Un freelance c’est une personne qui exerce son activité en tant que travailleur indépendant. Contrairement au salarié qui travaille pour une entreprise, le freelance travaille pour lui. Il n’a pas de contrat de travail et ne dépend d’aucune entreprise. Il est libre dans ses recherches et dans l’exécution de ses missions. Il gère seul : la recherche de missions, la facturation de ses clients et l’ensemble des tâches administratives de son activité. En tant qu’indépendant, il ne cotise pas auprès des mêmes organismes sociaux que les salariés et n’a donc pas le droit à la même couverture sociale.

Les secteurs d’activités les plus représentés par les freelances sont : les professions intellectuelles telles que l’informatique, la communication, le marketing, la formation, le conseil, le management …

  Devenir freelance en portage salarial : le fonctionnement

 Le portage salarial est un statut et s’avère être une bonne option pour devenir freelance. En effet, il permet d’être indépendant et de conserver les avantages du salariat : protection sociale, congés payés, retraite, chômage …

Il fonctionne autour d’une relation tripartite entre le freelance (nommé consultant), l’entreprise cliente et la société de portage salarial. Le consultant en portage salarial signe un contrat de travail avec la société de portage salarial qui facture l’entreprise cliente pour la prestation réalisée.

Voici quelques avantages du portage salarial pour se lancer dans une activité d’indépendant :

La liberté professionnelle

En portage salarial, vous conservez votre liberté professionnelle et votre autonomie dans le choix de vos clients, de vos missions et des tarifs à appliquer. Une fois votre mission trouvée et validée, vous signez un contrat en CDD ou CDI et devenez ainsi salarié de la société de portage salarial. C’est grâce à ce lien contractuel que vous pouvez facturer vos prestations et cela sans avoir à créer de structure.

Les formalités administratives

L’ensemble des formalités administratives est géré par la société de portage salarial : facturation des clients, traitement des notes de frais, rédaction du contrat de travail, relance des factures impayées, déclarations, …. Vous ne vous souciez plus de cette partie chronophage mais pourtant obligatoire pour le bon fonctionnement de toute activité.

La couverture sociale

Comme un salarié “classique”, vous cotisez chaque mois et bénéficiez ainsi de la même couverture sociale : sécurité sociale, mutuelle, chômage.

Ces cotisations sont financées grâce au chiffre d’affaires que vous avez réalisé. Une partie vous sera versée sous forme de salaire et une autre sera dédiée aux charges classiques afférentes au salariat (environ 38 à 40%).

De plus, une commission, variable selon les sociétés de portage, sera prélevée sur le chiffre d’affaires par la société de portage avec laquelle vous travaillé. Bien entendu cette commission est connue d’avance, il n’y a pas de (mauvaise) surprise.

L’accompagnement personnalisé et la formation professionnelle

En tant que consultant en portage salarial, vous n’êtes pas seul et vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé.

Chez Baya, vous avez un expert référent de proximité qui vous guidera dans les démarches à effectuer au regard de votre activité. Tout comme un salarié, vous cotisez et avez le droit à la formation professionnelle pour monter en compétences.

Le réseau professionnel

80% des missions des indépendants viennent de leur réseau professionnel. Une partie non négligeable et pas toujours simple à développer et entretenir lorsque l’on est indépendant.

Chez Baya, nous organisons régulièrement des mises en relation entre les acteurs économiques régionaux et nos consultants lors d’afterworks, déjeuners, présentations … Des événements qui aident les consultants à sortir de l’isolement et à développer leur réseau professionnel.

De plus, notre réseau social interne mybaya permet de faciliter les mises en relation professionnelles entre les clients et les consultant Baya. Cette plateforme permet aux consultants Baya de mettre en avant leurs compétences et de répondre à des offres de missions à l’intérieur du réseau baya. Un plus, puisque Baya comprend plus de 2000 entreprises clientes dans ses espaces de travail dans 8 villes en France.

 

  Quels sont les droits au chômage pour les freelances ?

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Le terme « freelance » est largement utilisé dans le jargon professionnel mais ce n’est pas “statut” au sens juridique du terme. C’est pourquoi, tout freelance doit choisir un statut juridique pour pouvoir exercer son activité et facturer ses clients légalement. Plusieurs statuts sont possibles : la micro-entreprise, le portage salarial, la SASU, la SI …  Le choix de la forme juridique dépend de votre activité et de vos besoins.

Voir notre comparatif Micro-entreprise et Portage salarial. 

Pôle emploi soutient les créateurs d’entreprises grâce l’ARCE ou à l’ARE (aide pour le retour à l’emploi) qui permet de pouvoir commencer une nouvelle activité plus sereinement. En revanche, les droits au chômage diffèrent selon la forme juridique que vous choisissez pour lancer votre activité.

En micro–entreprise ou SASU (société par action simplifiée unipersonnelle) :

Vous pouvez bénéficier de l’ARE ou l’ARCE, si vous quittez un emploi salarié pour créer votre propre entreprise ou pour reprendre une entreprise. Le montant est déterminé selon les droits que vous avez acquis lors de votre précédent emploi.

Il est possible de cumuler l’ARE et les revenus de votre entreprise selon une durée déterminée, un barème spécifique et des conditions établies par Pôle emploi.

En revanche, ces 2 statuts ne vous permettent pas de recharger vos droits, si vous êtes TNS, puisque vous ne cotisez plus auprès de l’assurance chômage. Vous n’êtes donc pas indemnisé en cas de cessation de votre activité.

En portage salarial :

Une fois votre mission trouvée, vous signez un contrat en CDD ou en CDI qui vous donne le droit à une couverture sociale complète.

Selon l’ordonnance n° 2015-380 du 2 avril 2015 relative au portage salarial, en tant que salarié en portage salarial, vous bénéficiez des mêmes droits au chômage que les salariés « classiques » puisque vous cotisez auprès des mêmes organismes sociaux.

Vous rechargez vos droits en travaillant et bénéficierez donc de l’allocation chômage en cas de fin de contrat.

 

  Quelles sont les conditions d’ouvertures des droits aux allocations chômage pour le salarié porté ?

ouverture-allocation-chomage-portage-salarial

Les salariés portés peuvent faire une demande d’allocation chômage (ARE) auprès de Pôle Emploi mais doivent respecter certaines conditions.

Le chômage en cas de fin de contrat ou de rupture conventionnelle.

En portage salarial, vous ouvrez des droits au chômage en cas de rupture conventionnelle ou de fin de votre contrat de travail en CDD avec votre société de portage salarial.

A l’heure où nous rédigeons cet article, les conditions requises sont les suivantes :

Du côté du salarié porté :

  • Résider sur le territoire français
  • Être inscrit comme demandeur d’emploi (dans les 12 mois qui suivent la fin d’un contrat) et être en recherche active d’un nouvel emploi.
  • Ne pas avoir atteint l’âge légal de départ en retraite
  • Avoir perdu son emploi de façon involontaire (fin de contrat ou rupture conventionnelle)
  • Être apte au travail
  • Avoir totalisé un minimum de 88 jours de travail cumulés (soit 4 mois) dans les 24 derniers mois à la date de fin de son contrat de travail.

Du côté de la société de portage salarial :

  • Le salarié doit être déclaré par la société de portage à l’Urssaf via la déclaration unique d’embauche (DUE)
  • Les cotisations sociales et patronales doivent être versées chaque mois à l’Urssaf

Le chômage en cas de démission 

Tout comme pour les salariés classiques, la démission ne permet pas d’ouvrir des droits au chômage sauf en cas de reprise ou de création d’une entreprise.

Il faut justifier d’au moins 1 300 jours travaillés au cours des 5 dernières années et faire valider le projet par la commission paritaire interprofessionnelle régionale.

 

  Le calcul des allocations chômage d’un travailleur indépendant en portage salarial

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Comment calculer le montant de vos allocations ?

Une fois l’ensemble des conditions d’obtention de l’allocation chômage validées, le calcul des allocations se fait en fonction de votre salaire annuel brut.

L’indemnité chômage est calculée par jour et s’élève à environ 70% du salaire brut en portage salarial.

 Pour obtenir le montant de votre allocation mensuelle, il faut déterminer :

1 – Le SJR : salaire journalier de référence

2 – Le montant de l’IJ : indemnité journalière

 Formule de calcul : indemnité journalière nette x nombre de jours dans le mois.

Le calcul est fait selon un barème établi par Pôle emploi. Nous vous invitons à faire le point avec votre conseiller Pôle emploi pour en savoir plus sur vos droits et connaitre votre indemnité en cas de chômage.

 

  Chômage et portage salarial : peut-on cumuler ?

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Oui, absolument !

Les statistiques le montrent, de nombreuses personnes font le choix de démarrer une activité indépendante en étant indemnisées par Pôle Emploi.

Cette situation est rendue possible par :

  • Le maintien de l’ARE pour les créateurs et repreneurs d’entreprises ;
  • La possibilité de cumuler allocation chômage et salaire en cas de reprise d’activité.

Cette deuxième option est particulièrement intéressante en portage salarial. Elle permet à l’indépendant de

  • Démarrer son activité et la développer tout en restant indemnisé par Pôle Emploi ;
  • Allonger la durée de son indemnisation chômage ;
  • Recharger les droits à l’allocation chômage.

Une protection sociale très avantageuse qui permet aux indépendants de développer leur activité sereinement et de limiter la pression budgétaire.

 

Il est donc possible de conserver ses droits au chômage lorsque l’on démarre une activité en freelance ou en indépendant. En revanche, le portage salarial est le statut le plus protecteur puisqu’il permet de recharger et conserver ses droits en cas de cessation d’activité ce que les autres statuts ne permettent pas. Cela présente un fort intérêt en cas de non activité après une période en portage ou en cas de création de sa propre structure après une période de test via le portage également.

Pour en savoir plus et découvrir les différents aspects du portage salarial, le mieux est de prendre rendez-vous avec un référent de proximité ou de participer à l’une des réunions d’informations dédiées.

Participer à une réunion d’information 

 

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  • 20
  • décembre
  • 2022

Micro-entreprise ou portage salarial, quelles différences entre les deux statuts ?

Catégorie : Freelancing - Consulting

Si travailler en toute indépendance est aujourd’hui devenu une réalité pour plus de 3,5 millions de professionnels en France, une nouvelle tendance apparaît ces derniers mois.

La pénurie de talents pousse en effet les entreprises à faire appel aux freelances pour compenser leurs manques de ressources en interne. Face à cette recrudescence de l’offre et de la demande, la législation française évolue. Et de nombreux candidats à la création d’entreprise s’interrogent sur la forme juridique la plus adaptée à leur activité, avec la meilleure couverture sociale.

Mise à jour : à partir du 1/01/2023

Plafond auto-entrepreneur passe à 36 800€ : tous les 3 ans, une revalorisation du chiffre d’affaires que vous pouvez atteindre en freelance est faite. Il passe donc à 36 800€ au lieu de 34 400 € à partir du 1er janvier 2023. 

Si vous êtes auto-entrepreneur et que vous êtes proche du plafond du chiffre d’affaires autorisé pour être exempté de TVA, le portage salarial peut être une solution pour optimiser vos revenus en fin d’année. Contactez-nous pour plus d’information.

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